Doline perçée de Rauffet

Département : DORDOGNE (24)

Commune : CASTELNAUD LA CHAPELLE (La Chapelle Pechaud)

Coordonnées kilométriques Lambert 2 étendu :

X : 502.264

Y : 1976.256

Latitude / Longitude en WGS 84: N 44°46'48.6 / E 001°06'08.2

Altitude : 235 m

Carte IGN : 2037 OUEST

Type de calcaire :

Ere SECONDAIRE

Période JURASSIQUE

Epoque MALM (supérieur)

Etage Tithonien supérieur, ex Portlandien supérieur (J9b, Formation de Cazals d'une épaisseur de 0 à + de 150m!!!) Dolomicrites à laminations parallèles, calcaires micritiques en bancs, dolomies cristallines

Localisation :

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Profondeur : estimée à -20m

Développement : estimé à environ 90m

Description : Cette doline avait déjà été répertoriée il y a plus de 20 ans, lors des explorations successives du gouffre du canadier situé à 140m de là.

Un trou vertical laisse entrevoir le calcaire situé 4m plus bas que le fond de la doline. Il faut noter que ce trou souffle l'hiver. C'est grâce à cela que le gouffre a d'ailleurs été découvert. Ensuite, il faut descendre progressivement entre de gros blocs stabilisés. On arrive assez rapidement sous la doline où une salle volumineuse laisse entrevoir la suite au delà d'un ressaut de 3m. Après avoir encore descendu de quelques mètres supplémentaires, on arrive dans une diaclase assez haute qui se poursuit en pente légèrement descendante. Les eaux de la perte suivent ce chemin.

A peine plus loin, on croise une diaclase similaire qui arrive de la gauche. En remontant cette nouvelle arrivée, on bute sur 2 cheminée remontantes dont une dépasse 15m. De l'eau arrive aussi temporairement de cet endroit.

En reprenant la diaclase initiale, on peut parcourir quelques dizaines de mètres. Seulement, au fur et à mesure de la progression, la hauteur de la diaclase se réduit. En effet, cette faille devait être l'origine remplie de sédiments. C'est l'ouverture de la doline qui a au fur et à mesure du temps a vidé cet espace grâce au travail de l'eau.

Juste avant le terminus actuel, la dimension de la diaclase oblige à se mettre à quatre patte. Il faut alors ensuite passer une étroiture qui permet d'accéder à la perte terminale. Cette zone est divisée en 2. A gauche, le cheminement de l'eau se pert au niveau du sol dans un passage bas. Un très faible espace, ne permet que le passage de l'eau. Tout est presque bouché par du sable et de l'argile. Sur la droite on peut se mettre debout. On apperçoit un laminoir argileux qui passe sous une voûte déchiquetée. Ce même passage est situé en contre bas d'une diaclase haute de quelques mètres. La paroi de gauche est plein rocher alors que le côté gauche est colmatée entièrement d'argile assez compacte. On apperçoit à quelques mètres un trou par lequel les eaux s'engouffrent également.

Les niveaux de mise en charge sur les parois (argile et brindilles de bois collées aux parois) montrent clairement qu'en période de crue, les eaux ont du mal à s'évacuer de cet endroit. Elles partent bien quelquepart mais difficilement.

Il faudrait y revenir quand ça souffle pour voir d'où vient le courant d'air.

Remarque : le trou souffle en hiver

Histoire de la découverte

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